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Suite à l’affaire du viol “présumé” dont le jeune Théo a été victime lors d’un contrôle de police particulièrement musclé, militant et anonymes ne comptent pas en rester là. Alors que l’IGPN réfute la thèse du viol, une bonne partie de la population crie à l’injustice.

[dropcap size=big]C[/dropcap]’est une des raisons pour laquelle un rassemblement a été organisé samedi 11 février devant le tribunal de Bobigny (93) en guise de protestation contre cette affaire et la violence policière en général. Plusieurs milliers de personnes ont répondu présent. Le rassemblement calme au début a finalement été témoin d’affrontements entre quelques groupes de jeunes et la police. Tension oblige. Jets de pierres, insultes, provocations. Cette escalade divise les manifestants. Les pacifistes et les plus offensifs cohabitent tant bien que mal dans ce magma électrique… Mais tous s’accordent sur un point : Trop c’est trop!
Comme le disaient certains : “c’était prévisible”. Car le contexte actuel, particulièrement propice à l’éclatement, est le reflet d’une société en crise, d’une société à bout de souffle depuis des lustres. Une société véhiculant son lot d’injustices, de scandales, de mensonge et de mépris. Oui car c’est bien de cela qu’il s’agit en premier lieu. Un mépris clairement affiché, un mépris craché au visage du peuple, des minorités et des masses laborieuses. Pas moins.  Un mépris insupportable nous obligeant à faire face à nos responsabilités et à prendre clairement position.
Bien sûr, une escalade de violence est toujours regrettable, mais elle est dans ce cas précis compréhensible (même si pas forcément constructive). Quoiqu’il en soit, l’heure de l’indignation semble révolue et les signaux envoyés de part et d’autres depuis ce début 2017, nous prouvent chaque jour que nous arrivons à un dangereux carrefour. Vigilance et implication sont qu’on le veuille ou non, au goût du jour.


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