Obtenir un financement pour la réalisation d’un long métrage relève du parcours du combattant. Alain ETOUNDI en a fait les frais et a vu sa demande refusée par le CNC.
Son projet intitulé Un frère comme moi, est un film qui s’inscrit dans le registre tragédie sociale et politique. N’ayant pas encore vu la moindre image du projet, on peut parier que l’aspect “communautaire” fait tâche au milieu des comédies consensuelles et aux films dramatiques mous du genoux habituellement supportés par le CNC, Canal+ ou Orange.
Sans adopter une quelconque posture victimaire, le réalisateur répond en vidéo avec justesse aux institutions à l’aide d’images calibrées et de références cinématographiques pertinentes. Durant 7 minutes, les trois principaux personnages du film se suivent dans de courtes séquences en balançant leurs répliques affutées. L’exercice est parfois facile, parfois subtil mais assez bien amené. Toujours est il, il fait mouche.
Cette histoire est intéressante à bien des égards. D’une part, cette histoire révèle une fois de plus la frilosité du cinéma français vis à vis du traitement réservé aux minorités et aux populations issues des quartiers. En effet, celui ci n’est toléré que par le biais de comédies (brandées et markétées) ou de dramas caricaturaux. Et c’est là que ce situe le combat de ce réalisateur. Assisterons nous à l’émergence d’un cinéma (de qualité) capable de contourner les nombreux obstacles à l’aboutissement d’un projet? Rien n’est impossible. Il y a quelques années, qui aurait parié un billet sur la tête de quelques banlieusards énervés capables de monter leurs labels indépendants et ce, avec succès. Affaire à suivre, donc.
Le CNC n’aide pas les comédies françaises balourdes donc vos accusations tombent à l’eau. D’autres films parlant aussi de la banlieue ont été soutenus aussi bien par le CNC que Canal+ comme Divines, Chouf, les Héritiers, Bande de Filles, Fatima etc…
Et si le projet de cet auteur n’était tout simplement par à la hauteur ? Tout simplement ?
C’est très dur d’obtenir le CNC.
Bonjour, nulles accusations dans cet articles, juste un simple constat quand à la difficulté de financer ce type de film. Après cette vidéo reste avant tout une habile manière de faire le buzz sur ce projet et lui apporter de la visibilité. En voyant la manière dont l’article et la vidéo ont été partagés durant le weekend, je pense que l’auteur a réussi (en parti) son pari.
Mouai, quand on comprend pas on se tais et on ne commente pas, ta ratés l’occaz…
[…] Wakr […]
…je viens de chercher et trouver la fameuse réponse de 7 minutes. C’est dommange que vous ne l’ayez pas mise en lien dans votre texte.
https://youtu.be/fOIFH4SozI8
Allez, je pose ça là et je me mate les 7 minutes…
Bisous 😉
Vitally
La vidéo se situe en haut d’article 🙂