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Dijointed, vous connaissez? Possible que vous ne soyez pas encore tombés dedans. Il s’agit d’une nouvelle série Netflix dont la weed tient un rôle central. Le pitch? Une ancienne avocate pro-légalisation, interprétée par Kathy Bates (Misery), ouvre son commerce en Californie. Epaulée par son ambitieux fils et une équipe aussi enfumée que farfelue, la gérante dirige tant bien que mal cette activité dans ce secteur ô combien florissant.
Créée par Chuck Lorre, à qui l’on doit des tv show comme Mon oncle Charlie ou The Big bang theory, surfe habilement sur ce sujet au centre de notre société. Assuré de toucher un public très large, cette comédie enchaine les séquences décalées tout en appuyant subtilement là où ça fait mal en dénonçant de nombreux travers et hypocrisies de la société américaine. Disjointed reste un show qui se prend à la légère, d’ailleurs les rires en boites sont là pour nous le rappeler.

Toujours est il, lorsqu’il s’agit de faire la promo d’une nouvelle série, Netflix sait se donner les moyens. En effet, le mastodonte du streaming légal, lance douze gammes de weed au noms de différents shows diffusés sur la plateforme. Sans surprise, cette l’opération fait mouche et fait grimper en flèche leur capital sympathie auprès de leurs abonnés, mais pas que. Une approche marketing que l’on peut saluer car gonflée même si ce business est légal de l’autre côté de l’Atlantique. Et non pas uniquement parce qu’il s’agit de weed, mais parce que Netflix a conscience de la société dans laquelle nous vivons et surtout, qu’on le veuille ou non, connait son public. Pour passer commande de ce genre de produit, il va falloir patienter que nos législateurs locaux prennent conscience de la puissance économique de ce type de marché. En attendant, vous pouvez savourer la série, c’est de la bonne!


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